Chaque mois, un créateur et/ou développeur partage son TOP 5 des applications.
Nous avions plusieurs fois présenté l’application Catcher sur MailMovement.com, à travers les différents programmes de MM Radio : l’émission d’actualité Lunch Show et il y a quelques jours à l’occasion du plateau "Les Femmes Face Aux Levées de Fond" de Business & Carrière. Vous savez donc tout ce qu’il faut savoir sur le développement de l’application de vente d’occasion par géolocalisation et de l’équipe fondatrice, mais qu’en est-il du fonctionnement de Catcher et le profil développeuse de sa créatrice ? "Tout a commencé quand je suis rentrée bredouille après avoir traversé tout Paris pour essayer de vendre mes sneakers. Finalement, les chaussures n’allaient pas à l’acheteuse. Cette paire trainait depuis 1 mois sur le site de vente. J’ai fini par la vendre à ma voisine, par hasard !"
Petit rappel : Catcher est une jeune application lancée sur les app stores en octobre 2015, qui emprunte le "swiping" de Tinder afin de réinventer la vente de produits d’occasion, utilisant pour cela la géolocalisation. "Nous avons décidé de simplifier l’achat et la vente d’objets en mettant au cœur du dispositif la géolocalisation et en y ajoutant une touche de fun via la navigation. Swipe droit, swipe gauche, l’ergonomie de l’application satisfait à la fois les vendeurs et les acheteurs," explique Chloé Bismuth. "Je suis vendeur, en 30 secondes chrono, je crée mon annonce en ligne et immédiatement, mon objet est mis en valeur grâce à l’interface photo qui le cadre dans une forme hexagonale et donne la possibilité d’ajouter des filtres. Je suis acheteur, je fais le tri rapidement, un swipe à gauche (non), un swipe à droite (oui), je crée ma ‘wishlist’ et reviens ensuite sur ma sélection pour affiner la recherche. Attention, une fois l’objet swippé à gauche (non), je n’aurai plus jamais la chance de l’acheter."
"Nous avons trop été trop déçus par les gros sites de vente d'occasion que tout le monde connait et c'est sur cette déception qu'est née l'application."
Le swipe rend l’opération si facile. Pourtant, lors de nos tests avec des produits divers, nous avons remarqué que les intéressés qui avaient swipé à droite, ne semblait au bout du compte pas si intéressés par les objets. Malgré une ou deux petites relances via l’option chat (sans numéro de téléphone) qui s’opère uniquement le temps de l’intérêt à l’achat, aucun contacté de la petite dizaine n’a jamais répondu à nos messages. "Fin Mai 2016, nous avons près de 25 000 utilisateurs un peu partout en France acquis presque exclusivement de manière organique, on se parle d'une croissance de plus 100 à 150% par mois. Avec un taux de rétention qui frôle les 25% pour 4 semaines. Catcher est disponible dans tous les pays du monde. Bien entendu, la plupart des objets à vendre sont en France. Notre objectif est vraiment de grossir très rapidement sur le marché européen, puis sur le marché asiatique. Notre prochaine levée de fonds va permettre de nous développer dans un premier temps dans 4 grandes capitales européennes : Londres, Amsterdam, Bruxelles et Berlin. Le but est de reproduire le même schéma qu'à notre lancement, booster un max l'acquisition organique et créer une vraie adhésion et affection des utilisateurs à Catcher. C'est ce qui nous motive tous les jours !"
Derrière Catcher- situé en incubateur, et aux côtés de Chloé Bismuth-Ogier- qui a débuté en tant que conceptrice-rédactrice chez diverses agences de publicité, son associé et amie de longue date, Lucie Chardin, qui a débuté chez une start-up de vente de mobilier design sur internet. "Lucie, c'est les chiffres et la rigueur."
Chloé Bismuth-Ogier dévoile son attirail technologique qui l’aide à développer sa start-up et Catcher. "Pour le boulot, je me sers de mon Macbook Air, je suis formatée Mac. Pour ma rentrée à l'université, mon frère m'a offert un Mac portable, une vraie révolution pour moi à l'époque. Depuis, je suis restée dessus. L'iPhone 6, c'est l'objet qui m'est indispensable ! Je fais absolument tout dessus et je l'emmène partout, tout le temps. Sans lui, je n'aurais jamais eu l'idée de créer Catcher. Je suis persuadée que les applications mobiles sont l'avenir d'internet. J'ai aussi un mobile Danew qui me sert uniquement à faire des pré-tests sur Catcher. Pour le reste, j'ai du mal à naviguer sur Android."
Voici son TOP 5 apps plutôt lifestyle :
GOOGLE AGENDA : Je suis maladivement addict à cet agenda. Je m'en sers évidement pour organiser mes rendez-vous professionnels mais aussi pour prévoir tout ce qui est extra-work. J'ai une demi-douzaine d'agendas partagés avec mes associés, ma famille, mes amis et je note tout : vacances, week-end, apéros, dîner raclette, soirée "Game of Thrones"...
AIRBNB : Je suis tout le temps en vadrouille. Partir le week-end, loin de Paris, c'est essentiel pour mon équilibre et ma créativité. Airbnb me permet d'avoir les moyens de le faire ! Dès que mon loft parisien est loué pour le week-end, j'en profite pour le passer ailleurs et je réserve mon logement via... Airbnb !
LE FOODING : J'adore découvrir des nouveaux endroits où l'on peut bien manger. Le Fooding, c'est pour moi la référence absolue à Paris. Je suis rarement déçue. En revanche, l'app manque quelque peu d'ergonomie avec son utilisation horizontale mais j'ai vu qu'une nouvelle mise à jour va voir le jour dans très peu de temps.
WHAT'S APP : Beaucoup de personnes de mon entourage sont à l'étranger : certains de nos freelances, mes amis mais aussi la moitié de ma famille, What's App permet de réduire cette distance. En revanche, je tchate moins que j'appelle. Pour moi, c'est juste la solution la plus économique pour les appeler tout en restant mobile.
INSTAGRAM : Pas la peine de présenter cette app ! J'aime son côté esthétique et qualitatif. Fan de vintage et de déco, je suis tous les brocanteurs que je connais, je suis friande de voir leur dernier retour de chine !
